CHRISTOPHE GAGNE SA VIETrois années

CHRISTOPHE GAGNE SA VIE
Trois années ont passé. Christophe va avoir onze ans. Il continue Ъ
son éducation musicale, il apprend à jouer de tous les instruments. Il joue déjà
bien du violon; et son père a demandé de lui donner une place à l'orchestre.
Il y tient si bien sa partie1
, qu'après quelques mois de stage il est nommé officiellement
second violon. Ainsi, il commence à gagner sa vie; et ce n'est pas
trop tôt, car les affaires se gâtent de plus en plus à la maison. Christophe se
rend compte de la situation; il a l'air sérieux d'un petit homme.
Le grand-duc n'oubliait pas son pianiste. De temps en temps, Christophe
recevait l'ordre de se rendre au château, quand il y avait des invités de marque2,
ou bien quand il prenait fantaisie à Leurs Altesses3 de l'entendre. C'était
presque toujours le soir. Il fallait tout laisser et venir très vite. Parfois, on le
faisait attendre dans une antichambre, parce que le dîner n'était pas fini. Les
domestiques, habitués à le voir, lui parlaient familièrement. Puis, on l'introduisait
au salon, plein de glaces et de lumières, où les invités le regardaient avec
curiosité. Il devait traverser la pièce, pour aller baiser la main de Leurs Altesses;
et plus il grandissait, plus il devenait gauche: car il se trouvait ridicule, et
son orgueil souffrait.
Ensuite, il se mettait au piano, il devait jouer pour ces indifférents qui lui
faisaient des compliments quand il avait fini. Il pensait qu'on le regardait
comme un animal curieux. Il se croyait offensé, il voyait une offense dans les
façons d'agir les plus simples: si l'on riait dans un coin du salon, il se disait
que c'était de lui; et il ne savait pas si c'était de ses manières, ou de son costume,
ou de sa figure, de ses pieds, de ses mains. Tout l'humiliait: il était humilié
si on ne lui parlait pas, humilié si on lui parlait, humilié si on lui donnait
des bonbons comme à un enfant, humilié surtout si le grand-duc le renvoyait
en lui mettant une pièce d'or dans la main. Il était malheureux d'être pauvre,
d'être traité en pauvre4.
Ses parents ne savaient rien de ces souffrances d'orgueil. Ils étaient ravis
de sa faveur auprès du prince. La bonne Louisa ne pouvait rien imaginer de
plus beau pour son garçon que les soirées au château, dans une société magnifique.
Pour Melchior, c'était un sujet de conversations continuelles avec des
amis. Mais le plus heureux était grand-père. Il attendait le retour de son petit-flls
avec une impatience d'enfant. Mais Christophe, irrité, ne répondait que
par oui ou par non aux questions du vieux et des parents. Ainsi il gâtait toute
la joie de ces pauvres gens, qui ne comprenaient rien à sa mauvaise humeur.

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CHRISTOPHE GAGNE SA VIETrois années ont passé. Christophe va avoir onze ans. Il continuer BJmusicale d'éducation de fils, il apprend à jouer de tous les instruments. Il joue paroles dejabien du violon ; et son père a demandé de lui donner une place à l'orchestre.Y si bien, IL tient sa partie1qu'après, quelques mois de scène il est nommé officiellementsecond violon. Ainsi, il commence à gagner sa vie ; et pas n'est ceTrop tôt, car les affaires se gâtent de plus en plus à la maison. Christophe serend compte de la situation ; Il a l'air d'un petit homme sérieux.Le grand-duc n'oubliait pas pianiste de fils. De temps en temps, Christopheblogue de recevait l'ordre de se rendre au château, quand de Microsoft il y avait de marque2,ou bien quand il prenait fantaisie à Leurs Altesses3 de l'entendre. C'étaitPresque toujours le soir. Il fallait tout laisser et très vite pour un venir. Parfois, sur lefaisait attendre dans une antichambre, parce que le dîner n'était pas fini. Lesdomestiques, Habitus à le voir, lui parlaient familièrement. Puis, sur l'introduisaitde plein au salon glaces et de lumières, où regardaient l'invités dans la les avec lecuriosité. Il devait traverser la pièce, versez aller baiser la main de Leurs Altesses ;et plus il grandissait, il devenait plus gauche : ridicule de voiture il se trouvait, etson orgueil souffrait.Ensuite, il se mettait au piano, de la il devait jouer pour ces indifférents qui luifaisaient des compliments quand il avait fini. Il pensait qu'on le regardaitcomme un animal curieux. Il se croyait offensé, il voyait une offense dans lesfaçons d'agir les plus simples: si l'on riait dans un coin du salon, il se disaitque c'était de lui; et il ne savait pas si c'était de ses manières, ou de son costume,ou de sa figure, de ses pieds, de ses mains. Tout l'humiliait: il était humiliési on ne lui parlait pas, humilié si on lui parlait, humilié si on lui donnaitdes bonbons comme à un enfant, humilié surtout si le grand-duc le renvoyaiten lui mettant une pièce d'or dans la main. Il était malheureux d'être pauvre,d'être traité en pauvre4.Ses parents ne savaient rien de ces souffrances d'orgueil. Ils étaient ravisde sa faveur auprès du prince. La bonne Louisa ne pouvait rien imaginer deplus beau pour son garçon que les soirées au château, dans une société magnifique.Pour Melchior, c'était un sujet de conversations continuelles avec desamis. Mais le plus heureux était grand-père. Il attendait le retour de son petit-fllsavec une impatience d'enfant. Mais Christophe, irrité, ne répondait quepar oui ou par non aux questions du vieux et des parents. Ainsi il gâtait toutela joie de ces pauvres gens, qui ne comprenaient rien à sa mauvaise humeur.

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GAGNE SA VIE CHRISTOPHE
Trois Années Ont passé. Christophe va Avoir onze ans. Il continue Kommersant
fils éducation musicale, IL APPREND À jouer de Tous les instruments. Joue déjà Il
bien du violon; un père et de lui Donner Demandé juin lieu de fils à l'orchestre.
Il y TIENT bien Si Sa
partie1, Quelques mois de qu'après stade il is officially Nommé
deuxième violon. AINSI, il commence a gagner sa vie; CE pas ne est et
trop tot, voiture les affaires se gâtent de plus salle plus un la maison. Se Christophe
déchirer Compte de la situation: l'air a l'il sérieux d'Un petit homme.
Le grand-duc pas n'oubliait fils pianiste. Temps en Temps De Christophe
recevait l'ordre de Se rendre au château, Quand il y Avait des Messages de marque2,
ous bien Quand il prenait fantaisie à Leurs Altesses3 de l'entender. Ce était
Presque Toujours le soir. Il Fallait tout laisser et venir très vite. Parfois, sur le
faisait Attendre Dans Une antichambre, Parce Que le dîner ne était, pas fini. Les
domestiques, habitués à voir le, lui parlaient familièrement. Puis, sur l'introduisait
au salon, plein de glaces et de lumières, ou Les Messages Avec le regardaient
curiosité. Il devait transbordeur la pièce, Pour aller baiser la de principale Altesses de Leurs;
et plus il grandissait, plus il devenait gauche: voiture il se trouvait ridicule, et
souffrait orgueil fils.
Ensuite, il se mettait au piano, il devait jouer versez CES indifférents Qui lui
faisaient des compliments Quand il Avait fini. Pensait Qu'on le Il regardait
Comme un curieux animal. Se croyait pas offensé Il, il voyait Une infraction DANS LES
Façons d'agir Les plus simples: si l'riait Dans le coin de l'ONU du salon, il se Disait
Que Ce était de lui; il ne Savait et pas si de SES Manières Ce était, OU costume de fils,
Ou de sa figure, de Ses pieds, de SES secteur. L'humiliait Tout: Il était humilié
IS sur ne pas lui PARLAIT, humilié IS sur lui PARLAIT, humilié IS sur lui donnait
des bonbons Comme à enfant des Nations Unies, humilié redingote si le grand-duc le renvoyait
en lui Une pièce d'mettant ou Dans La Main. Était d'Malheureux Il Être pauvre,
d'être en pauvre4 Traité.
Les parents Ses ne rien de bureaux savaient Souffrances d'orgueil. Etaient Ravis ILS
de sa Faveur Auprès du prince. Bonne Louisa ne Pouvait La Imaginer rien de
plus beau garçon Que versez fils Les Soirées au Château, Dans Une société magnifique.
Verser Melchior, Ce était un sujet de continuelles Conversations avec des
amis. Mais Le plus heureux Était grand-père. Le retour attendait Il le fils petit-FLLS
Avec Une enfant d'impatience. Christophe Mais, irrité, ne répondait au Québec
par oui ou non aux nominale des questions du Vieux ET des parents. Il gâtait Toute AINSI
la joie de Ces Gens Pauvres, Qui ne comprenaient rien à sa mauvaise humeur.

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La CHRISTOPHE GAGNE sa vie
trois passe - ann és es ont.Parce que va avoir le bronze / ans. Il continue
son Education de concert, jouer tous les de il - apprend à l'instrument.
D - J - il joue bien du violon, et son p è re a demand é Lu donner une place de l 'orchestre à.
il y si le patient partie1 bien sa
, quelques mois après qu' s de niveau après dénommées il est officiellement
le second violon.Ainsi, sa vie de commerce Cheng - il à;Et ce n 'est pas
tropical t ô t se, chargé d'affaires de la voiture les G - souvent en à la maison de plus en plus.Parce que le calcul de la situation de sélénium
de déchirement; il a l 'air d' Rieux s, un petit homme.
fils le grand - n 'oubliait pianiste Duc pas.En face de placage, Christopher
recevait l 'ordre de se rendre au ch - Château, quand il y avait des invit é s de marque2,
bien européens quand il prenait fantaisie à Leurs entendre Altesses3 de l'.C 'était
aToujours heureux de soir pais grammes.Il invite fallait avancés et tr è s libre?.Parfois dans le
[Min] l'attendre, pour faisait une antichambre, parce d î ner le, n 'était pas fini.Les
domestiques, habitu é s à le voir, parlaient familiären è particulièrement lv.Puis
au l ', sur introduisait plein de Sharon, glaces et de lumière è res, o più les invit - S - regardaient curiosit és avec
.La Pi è il devait ce transbordeur,